Dans le cadre de la Semaine Bleue, le CLIC du Haut Bugey (Centre Local d’Information et de Coordination), service dédié aux personnes âgées, a organisé des rencontres sur différentes thématiques.
Celle qui nous intéresse, est une conférence sur les troubles de l’audition. Elle s’est déroulée samedi 11 octobre à la médiathèque de Montréal la Cluse.  Elle était animée par Reni Koleva, sophrologue référente du Pôle Sophrologie et Acouphènes. C’est un réseau spécialisé dans la prise en charge des acouphènes, de l’hyperacousie et des vertiges. J’étais là pour apporter une information concrète, de part mon expérience de malentendante.
Elle était animée par Reni Koleva, sophrologue référente du Pôle Sophrologie et Acouphènes. C’est un réseau spécialisé dans la prise en charge des acouphènes, de l’hyperacousie et des vertiges. J’étais là pour apporter une information concrète, de part mon expérience de malentendante.
Lors de son intervention, Reni Koleva a abordé les sujets suivants :
- Le nombre de malentendants dans le monde dont 6 millions en France.
- Le schéma de l’oreille et ses différentes pathologies
- Des conseils afin de mieux vivre les problèmes d’acouphènes et de vertiges
- Les problèmes d’audition liés à l’âge : les risques de déclin cognitif, de repli sur soi, de perte d’estime de soi, si la baisse d’audition n’est pas prise en charge par des professionnels.
- La prévention : comment prendre soin de son capital auditif.
Après quelques questions, j’ai pris la parole pour présenter notre association,
Ensuite, il y a eu un temps d’échanges. Deux personnes étant déjà appareillées, elles nous ont fait part de leurs différentes expériences, l’une très positive, l’autre plutôt négative. Ce qu’il en est ressorti, c’est que le travail des audioprothésistes (écoute, suivi, conseils) influe beaucoup sur les différents ressentis. Pour d’autres personnes, non encore appareillées malgré de grosses difficultés, la problématique était le soutien de l’entourage, pas toujours évident. Devenir malentendant en prenant de l’âge est considéré comme une fatalité ; certaines personnes « oublient » que dans ce cas, il faut consulter pour y remédier.
J’ai évoqué les stages de lecture labiale et expliqué qu’à chaque stage, nous avions des « piqûres de rappel » : ne pas hésiter à interrompre un interlocuteur qu’on ne comprend pas, se placer correctement dans une salle … J’ai aussi insisté sur le fait qu’être malentendant est un handicap partagé, là, plusieurs personnes ont réagi, et l’ont affirmé également. Est-il nécessaire de redire que la posture de l’entourage influe sur la décision de consulter, de ne pas se résigner, ni de s’isoler ?
Pour finir, certains sont partis avec des flyers de l’ALDSM. Tous ont semblé très satisfaits. Si, suite à cette conférence, certaines personnes en difficulté, se décident à consulter, on pourra dire : « mission accomplie » (pour cette fois).
Pascale
