Adèle Rosenfeld est correctrice dans une maison d’édition et malentendante. Elle vient de publier chez Grasset un premier roman « Les méduses n’ont pas d’oreilles ». Louise, l’héroïne du livre, perd l’audition et devra envisager un implant cochléaire. Pour communiquer, elle se sert de la lecture labiale et de la suppléance mentale mais les mots s’échappent chaque jour un peu plus. Trois personnages imaginaires, un soldat de la première guerre, un chien et une botaniste apparaissent dans l’histoire et l’aident à faire face à la perte d’intelligibilité de la parole. Au moment où elle doit prendre la décision de se faire implanter ou non, son monde imaginaire vole en éclats.
Je vous recommande ce livre très poétique mais qui décrit avec une grande justesse la perte d’audition et ses conséquences.
Aisa Cleyet-Marel
