Albert Camus ; livre de poche. 1971. 

Bonus vidéo de « L’oeil et la main » : Albert Camus entre les lignes

Condamné à mort, Meursault. Sur une plage algérienne, il a tué un Arabe. À cause du soleil, dira-t-il, parce qu’il faisait chaud. On n’en tirera rien d’autre. Rien ne le fera plus réagir : ni l’annonce de sa condamnation, ni la mort de sa mère, ni les paroles du prêtre avant la fin.
Comme si, sur cette plage, il avait soudain eu la révélation de l’universelle équivalence du tout et du rien.

La conscience de n’être sur la terre qu’en sursis, d’une mort qui, quoi qu’il arrive, arrivera, sans espoir de salut. Et comment être autre chose qu’indifférent à tout après ça ?
Étranger sur la terre, étranger à lui-même, Meursault le bien nommé pose les questions qui deviendront un leitmotiv dans l’œuvre de Camus.
De La Peste à La Chute, mais aussi dans ses pièces et dans ses essais, celui qui allait devenir Prix Nobel de littérature en 1957 ne cessera de s’interroger sur le sens de l’existence. Sa mort violente en 1960 contribua quelque peu à rendre mythique ce maître à penser de toute une génération.

Une très belle émission de l’oeil et la main relate la vie d’Albert Camus. Ce dernier a grandi sans père, dans une grande pauvreté, entouré d’une mère et d’un oncle sourds et illettrés. Le style de cet écrivain a-t-il été influencé par ces deux figures importantes de son histoire familiale?

A visionner avant ou après lecture de ses livres : L’œil et la main sur les traces de Camus

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