C’est sous une chaleur accablante que nous nous retrouvons ce samedi 14 juin à la Maison Berty Albrecht pour parler de réchauffement climatique..
Plus exactement, nous allons apprendre, grâce un à jeu collaboratif « La Fresque du Climat », les phénomènes d’origine humaine qui entrent en jeu dans le dérèglement climatique et toutes les conséquences qui en découlent. Il s’agit de placer dans un ordre logique les cartes qui parlent de divers phénomènes.
Nous sommes 8 volontaires motivés pour nous prêter à l’exercice. Nous sommes encadrés avec bienveillance par Sarah, qui a été formée à l’animation de ce jeu et qui de surcroît connaît bien son sujet puisqu’elle travaille par ailleurs dans un service en région du Ministère de l’Environnement, la DREAL. Sarah a écrit les consignes pour faciliter leur compréhension, et nous disposons des boucles individuelles magnétiques. Sarah fait circuler le micro car le but de l’atelier est que tout le monde s’exprime. Nous allons ainsi enchaîner de multiples tours de table, pour nous présenter, expliquer notre compréhension des phénomènes, exprimer quelque chose qui nous a marqué dans cet exercice, ce que nous ressentons, et quelles actions nous mettons déjà en œuvre à notre niveau et aimerions mettre en œuvre de manière individuelle ou collective.
Sarah distribue les cartes en plusieurs fois et par itérations, nous les replaçons tel un puzzle et l’un ou l’une d’entre nous se prête au jeu de raconter l’histoire que nous sommes en train de construire. Puis Sarah corrige avec le sourire.
Bientôt le dérèglement climatique et ses conséquences n’ont plus de secrets pour nous. Nous apprenons par exemple que les vaches sont nourries pour une partie d’entre elles à partir de tourteaux de soja importé ; il faudrait l’équivalent de 2 départements supplémentaires de prés pour nourrir toutes les vaches rien qu’avec de l’herbe.Nous apprenons également que les émissions de méthane ne viennent pas des pets mais des rots des vaches, que la fonte de la banquise n’entraîne pas la montée des eaux des océans, mais que c’est la fonte des glaciers, et celle des calottes glaciaires de l’Antarctique et du Groenland.
Face au dérèglement climatique, les émotions exprimées oscillent entre deux pôles : les personnes qui sont inquiètes et celles qui espèrent que la situation s’améliorera, voire celles qui alternent entre les deux.
Et le clou de l’après-midi, c’est d’apprendre qu’à l’ALDSM, nous sommes très actifs pour apporter notre pierre à l’édifice de la désescalade du dérèglement climatique et à l’adaptation au changement. Je ne citerai pas de nom, mais il y a un précurseur qui utilise depuis 20 ans l’eau de pluie pour les usages non potables de l’eau dans la maison, des personnes qui récupèrent le premiers litres d’eau froide de la douche pour ensuite les mettre à la chasse d’eau, qui arrosent le jardin avec l’eau qui a servi à laver la salade, qui utilisent leurs jambes pour se déplacer dans Lyon, qui achètent des habits durables, consomment local, mangent moins carné…
Pour finir Sarah nous fait remarquer que les moments agréables que nous avons vécus la semaine dernière et que nous avons cités lors du tour de table de présentation étaient pour la plupart non émetteurs de gaz à effet de serre. Histoire de dire que c’est possible un monde décarboné où on soit heureux !
Pour approfondir le sujet Climat, quelques sources d’information :
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le rapport du GIEC en 18 graphiques résumé par le Monde,
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des infographies de Bon Pote qui donnent quelques points clés sur les conclusions du rapport,
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d’autres nombreuses infographies de Bon Pote les effets de l’alimentation sur le réchauffement climatique et les 10 actions à mener
Isabelle Ch.