Fête des Lumières avec accessibilité à encourager

Comme chaque année, la fête des Lumières marque l’activité lyonnaise.

Les principaux arguments avancés par les personnes qui n’aiment pas cet événement sont la foule et l’inaccessibilité. Alors, il est vrai que plus de 2 millions de personnes, ça fait du monde à se balader. Sur ce point, il est difficile d’agir.

Pour la question de l’accessibilité, un collectif composé d’associations (Amaac Access Festival, la MIETE) et entreprises liées au handicap (PAIPS) œuvre avec la mairie de Lyon pour rendre ces soirées les plus inclusives possibles pour permettre à toute personne d’en profiter. Des parcours guidés avec priorisation sont proposés, des espaces dédiés pour voir au mieux les œuvres proposées existent dans certains lieux, des coupe-files sont possibles à certains endroits emblématiques (parc de la tête d’Or, place des Terreaux, place Saint Jean …). Tout cela permet un cheminement plus fluide. Une des conditions pour en profiter est d’avoir la carte CMI.

Cette année, pour cause budgétaire, il y avait un peu moins d’œuvres (seulement 23) et l’accessibilité a un peu pâti de ces restrictions. Les gilets vibrants n’étaient pas proposés contrairement aux années passées. On pourra également regretter que pour la projection (le mapping*) place des Terreaux, une transcription ou un dispositif permettant de profiter de ce qui était dit n’aient pas été pensés.

La surprise est venue d’une œuvre participative qui proposait un sous-titrage, très améliorable pour la disposition/la taille mais dont le contenu était conforme à ce qui était prononcé. L’information m’est parvenue par hasard, le troisième jour des festivités par une personne de l’équipe accessibilité. Ses conseils m’ont permis de découvrir cette œuvre dans les conditions adéquates (en étant placé tout devant après avoir demandé au « gardien » du lieu d’avoir cette priorité).

Le bilan officiel temporaire précise que plus de 3000 personnes en situation de handicap ont pu bénéficier de renseignements, de coupe-files et ont pu profiter des spectacles grâce à des dispositifs dédiés. Pour que ces aménagements perdurent, il paraît utile de se manifester aux chalets handicap pour dire qu’on existe, que des moyens sont à mettre en place aussi pour les personnes malentendantes ou sourdes. C’est la mise en pratique de l’assertivité !

*le mapping est la technique qui consiste à projeter des images sur des monuments.

Pour finir, voici un petit diaporama des œuvres marquantes de cette édition :

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