Arrivés à Montpellier avec un très beau soleil et température clémente le vendredi 25 avril, nous avons rejoint un groupe d’une vingtaine de personnes de différentes associations au départ du petit train de Montpellier pour un tour au centre historique de la ville. Puis un guide touristique nous a emmené au « Mikvé », au cœur de l’ancien quartier juif de Montpellier :
Entre le 12ème et 14ème siècle la communauté juive venait sur inscription s’y purifier, on y venait en famille le matin souvent père et fils et l’après midi qui était consacré aux femmes mère et fille, En arrivant on devait se déshabiller complètement dans un vestiaire avant de rejoindre le petit bassin de purification qui était creusé dans la roche, On devait descendre les 15 marches du bassin, puis remonter et redescendre encore 2 fois avant de pourvoir sortir définitivement, le rabbin ou son épouse par une petite fenêtre surveillait les opérations, L’eau du bassin était à 14° degrés environ,
Après l’expulsion des juifs , ce bassin sera délaissé, et même comblé : il servira alors de cave à charbon. Puis il sera redécouvert dans les années 1980. Restauré en 2004 cet édifice est aujourd’hui classé aux monuments historiques.
Toujours accompagnés de notre guide, nous avons ensuite rejoint l’Arc de triomphe érigé en 1691, qui symbolise la puissance de la monarchie sous le règne de Louis XIV. Il mesure 18 mètres de large pour une hauteur de 15 mètres. De de son arche, on peut voir la statue équestre du roi au centre de la place royale, appelée place du Peyrou (nom venant des pierres rouges de cet endroit). On peut d’ailleurs monter à l’intérieur de cet édifice et accéder, après 90 marches, à une petite terrasse avec vue sur les Cévennes. De là, on peut même voir le pic Saint Loup, célèbre pour son vin : un pain de sucre de 658 mètre de hauteur situé à 20 km environ au nord de Montpellier.
En traversant pour se rendre place Royale du Peyrou on peut voir le château d’eau et les aqueducs de Saint Clément anciennement appelés les arceaux qui servaient à alimenter la ville de Montpellier en eau.
De là, il est possible de descendre au jardin des plantes, créé par un médecin pour développer la santé et aujourd’hui classé « jardin remarquable ».
L’après-midi s’est terminée par un apéritif sur le toit terrasse d’un joli hôtel moderne où nous nous sommes tous retrouvés pour l’apéritif de bienvenue.
Le samedi matin, après une longue présentation de l’ADASI, Association pour le Développement de l’Accompagnement à la Stratégie et à l’Innovation des projets d’intérêts général, des ateliers nous ont été proposé. Par exemple, nous devions expliciter notre rôle au sein des associations, en positionnant des gommettes de différentes couleurs sur les activités effectuées plus ou moins souvent au sein de nos associations.
Après un repas sur place au restaurant de l’hôtel , l’AG de Surdifrance a pu se dérouler normalement et toutes les résolutions ont été approuvées !
Le soir, soirée de Gala dans un très beau domaine à l’extérieur de la ville où nous avons été conduits par le taf de Montpellier. Après un apéritif cordial, nous avons eu droit à la projection d’un un court métrage avec les témoignages de la première présidente de surdi34 ainsi que d’autres intervenants. Une animation musicale a pris la suite : à notre grande surprise, Camille, la présidente de surdi34, a interprété majestueusement des morceaux de violons pendant qu’Aisa esquissait quelques pas de danse… La soirée s’est poursuivie par un buffet et la présence de magiciens. Puis, vers 22h30, ce fut l’arrivée du gâteau !
Moments festifs, puis soirée dansante pour les amateurs, et tout cela en plein air… Heureusement, il faisait beau !
Dimanche matin, certains d’entre nous ont pu se retrouver dans des locaux associatifs où nous avons échangé, notamment sur le 100 % santé. Yann GRISET a bien insisté pour dire à nos audioprothésistes que nous n’avions pas d’argent pour essayer la classe 1, la classe 2 étant à prix libre pouvant atteindre plus de 3500 euros pour un appareil .Chacun de nous a pu apporter son témoignage, cela a été un moment d’échanges et de partage.
De là, nous avons rejoint un petit restaurant, d’où nous sommes partis vers 15 heures en espérant nous revoir l’année prochaine pour une prochaine assemblée générale.
Ces assemblées permettent de retrouver certains adhérents d’autres associations et de faire connaissance avec d’autres et aussi, d’avoir de grands moments d’échanges entre associations.
Christine