100% santé, le témoignage « pour »

Ma surdité a été détectée quand j’avais 4 ans environ. J’ai été appareillé pour la première fois à l’âge de 10 ans en 1949, avec un gros boitier  « Philips » d’où sortaient deux fils électriques qui alimentaient chaque écouteur, un dans chaque oreille. Les progrès techniques m’ont permis d’avoir des boitiers de plus en plus petit, et en 1960 mes premiers contours d’oreille. Début 1990, plus de son à gauche ! depuis,  un contour surpuissant à droite me suffit.



En 2021 arrive le 100 % santé. 
Avant d’essayer un appareil auditif, il faut choisir le prothésiste, c’est le point le plus important. Pendant 20 ans, j’ai habité Aix les Bains. J’ai eu la chance dès mon arrivée de rencontrer une jeune prothésiste qui venait de s’installer. Aujourd’hui elle dirige 4 magasins en Savoie ! Cette année, cette prothésiste m’a conseillé de trouver une consœur ou un confrère sur Lyon pour m’éviter de nombreux aller-retour  » Lyon-Aix »  pour les réglages devenus très complexes.
Dans le passé, j’ai eu des contours de diverses marques : dans l’ordre, Philips, Oticon, Siemens, Widex. J’ai observé que la sonorité des appareils varie selon les marques. J’ai beaucoup apprécié le son Widex.

Cette marque ne fabriquant plus d’appareil « surpuissant », j’ai d’abord essayé pendant 3 jours, un modèle de classe 1 de Phonak et de GN Resound. Le son de ce dernier fabricant m’a paru plus près du son WIDEX.
Sur mon insistance, la prothésiste Lyonnaise que j’ai choisie m’a remis pour essai le LIGO 598 DW fabriqué par GN Resound (Classe 1 ) . Plusieurs réglages ont été nécessaire pour arriver à un bon confort d’écoute. Ensuite, j’ai accepté d’essayer, avec le même réglage, le modèle de classe 2 qui offre quelques possibilité de réglages supplémentaires, tels qu’une meilleure (?) réduction du bruit du vent et des bruits ambiants, ainsi qu’une plus grande connectivité, telle que liaison directe entre l’appareil auditif et un smartphone. Ma surdité est telle que je n’ai pas ressenti un meilleur confort auditif. Je n’ai pas trouvé la justification des 500 € qui séparait le modèle de classe 1 du modèle de classe 2.


En conclusion, il faut essayer en premier un modèle de classe 1 et EXIGER de votre audioprothésiste la possibilité de le revoir plusieurs fois si nécessaire, pour obtenir un bon réglage de l’appareil d’essai. Ensuite, accepter l’essai du modèle classe 2 avec les mêmes réglages. C’est à vous de voir si l’écart de confort auditif justifie la dépense supplémentaire. La qualité et la fiabilité d’un modèle de classe 1 et d’un modèle de classe 2 sont identiques.

Claude VAJDA

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