2012-SO Janvier

 

 Janvier 2012

                                                                                                                                         n° 352

 

               Une année nouvelle commence. Espérons qu’elle sera humaine et qu’elle apportera bonheur pour tous, petits et grands. Souhaitons pour notre association une année de dynamisme et de progrès pour l’accessibilité.

 

Notre réunion de décembre

 

                   Nous avons fêté notre fin 2011 par notre habituel « pique-nique » d’hiver. Vingt-trois personnes étaient présentes, c’est bien ! Pour nous, les échanges et dialogues sont plus faciles que dans une salle de restaurant : nous pouvons parler fort, nous déplacer si besoin et mettons un peu de gaité autour de la table, sans gêner. Merci aux pâtissières venues avec leurs gâteaux, qui furent accompagnés de la traditionnelle bûche de Noël au chocolat.

                   Nous remercions Monsieur Duroux qui nous projeta ensuite sur écran des démonstrations de patinage synchronisé avec musique ; pour nous malentendants, c’était surtout beau à regarder !

 

Accessibilité

                   Lors d’une réunion au CARPA, Collectif des Associations du Rhône Pour l’Accessibilité, nous avons rencontré des responsables de l’entreprise Kéolis qui exploite et assure la maintenance du réseau des transports en commun lyonnais.

                   Une journée est prévue le 24 janvier 2012 pour entamer une formation de leurs personnels en contact avec les usagers, en vue de les sensibiliser aux handicaps. Dès janvier, des mises en situations de handicap moteur, visuel, auditif et cognitif leur seront proposées.

                   Lors de chacune de nos interventions au local du CARPA, nous ferons notre possible pour réclamer davantage de signalisation visuelle qui devrait toujours compléter les annonces sonores qui conviennent aux malvoyants.

                                                                                                          Simone Duroux

 

          Il serait souhaitable que  plusieurs de nos adhérents partagent ces présences au CARPA. Si vous êtes volontaires, merci de vous faire connaître par courrier auprès de Simone. Merci.

 

LES CENTRES RELAIS D’APPEL TELEPHONIQUE

            Autrefois, dans les années 1980, fonctionnait un « centre de truchement ». C’était au temps du « Portatel ». Combien d’entre vous ont connu cela ?

            Faisons un peu d’histoire.

            Avant l’invention du Minitel, il existait un appareil dédié spécifiquement aux sourds : le Portatel. Il se présentait sous la forme d’une machine à écrire avec son clavier ; à la place de la corbeille pleine de bras avec des caractères au bout, il y avait deux grosses alvéoles rondes en caoutchouc dans lesquelles on insérait les deux extrémités du combiné téléphonique.

            Une fois la liaison établie avec le correspondant, qui branchait lui-même son combiné sur son propre Portatel, le dialogue pouvait commencer en tapant sur les claviers des deux appareils. L’appui sur une touche produisait un son spécifique qui, transmis par la ligne téléphonique, était reconnu par le Portatel destinataire et produisait l’affichage sur les deux écrans du caractère correspondant à celui de la touche actionnée.L’écran du Portatel permettait l’affichage en continu d’une ligne de 50 ou 60 caractères qui défilaient de droite à gauche et que l’on lisait en temps réel.

            Mais l’usage de cet appareil était destiné aux sourds et à leur entourage immédiat. Il était impossible de le généraliser au-delà de ce cercle, comme cela a pu se faire avec le Minitel. Il a donné lieu à la création de ce que l’on a appelé le Centre de truchement téléphonique pour sourds qui était installé dans les locaux de L’Institut National des Jeunes Sourds, rue Saint-Jacques à Paris. Des opératrices équipées de Portatels faisaient le truchement entre les usagers et leurs correspondants entendants, aussi bien particuliers que professionnels (entreprises, commerçants administrations, professions libérales…). L’utilisateur sourd payait un abonnement mensuel pour utiliser les services du Centre de truchement.

            Puis est arrivé le Minitel, surtout le minitel-dialogue, et le Centre de truchement  semble avoir existé jusqu’en 2006.

 

            Aujourd’hui, place aux Centres relais.

            Ils fonctionnent selon le même principe que le Centre de truchement d’antan, mais les techniques modernes ont remplacé le Portatel. Ce sont : l’e-mail, le fax et le sms. Il semble un peu difficile de trouver une liste des centres relais, on en parle au pluriel, mais l’auteur de ces lignes en connaît un pour y avoir recours. Il s’agit de GuideCaro :

http://www.guidecaro.com/

            Ce site propose un certain nombre de services : demande de téléphone, de correction, d’explication ou d’écriture de lettre, demande d’envoi de SMS ou de FAX. 

            Pratiquement, voici la marche à suivre : on se connecte sur le site et soit on prend un abonnement annuel, soit on achète des points « à la carte » suivant un barème dans lequel on fait notre choix (ex : 100 points pour 19,20 € )

            Lorsqu’on fait appel aux services de Guide Caro, le service demandé est facturé selon un barème : une demande de téléphone coûte 20 points ; la demande d’envoi d’un sms ou d’un fax coûte 1 point…        

            Lorsque vous avez besoin de prendre un rendez-vous avec votre médecin, vous préparez un mail à l’intention de GuideCaro dans lequel vous donnez tous les renseignements nécessaires à la prise du rendez-vous (nom et numéro de la personne, vos disponibilités – dates et heures…) GuideCaro prendra contact avec votre correspondant et vous rendra compte ensuite du résultat du contact (rendez-vous pris ou demande de renseignements complémentaires éventuels, précisions nécessaires…)

            Et si c’est pour une demande de renseignements, pensez à fournir toutes précisions  utiles.

            GuideCaro se charge de rédiger vos lettres (à une administration, à votre notaire…) de corriger celles que vous avez écrites…

            GuideCaro est également équipé pour les besoins spécifiques des utilisateurs de la LSF.

            Ce site a été fondé par une jeune femme entendante dont les parents étaient sourds-muets. Elle a été habituée très tôt à pallier  leur handicap. Cela lui a donné l’idée de ce site après avoir compris qu’il répondrait à un réel besoin.

            Voici des liens qui vous permettront d’accéder à des informations :

http://www.cis.gouv.fr/spip.php?article4910

http://www.unisda.org/spip.php?article259                                                  JM Plissonnier

SPORT ET SURDITE

 

Ce n’est pas parce que nous sommes malentendants ou sourds que nous devrions nous empêcher de pratiquer un sport. A côté des clubs « entendants », il existe aussi des clubs « sourds ». Pour avoir des informations sur ces derniers, il ne faut pas hésiter à chercher sur Internet soit en consultant le site de la FFH (cf. ci-dessous), soit les sites des comités locaux handisport. Je pratique le tennis depuis de longues années. En 2008, j’ai intégré l’Équipe de France de Tennis des Sourds et Malentendants, par le hasard de la vie. Maintenant, je joue principalement dans un club FFT. En fait, le sport chez les sourds a une histoire bien plus ancienne…

                   C’est en 1918 que la Fédération Sportive des Sourds de France (FSSF) fut créée par Eugène Rubens-Alcaïs. C’est aussi en 1924 que la France crée le Comité International des Sports Silencieux dont le premier Président est Eugène Rubens-Alcaïs. La même année, à Paris, se déroulèrent les 1er Jeux Internationaux des Sports Silencieux. Par la suite, ces jeux ont eu lieu tous les 4 ans.

En 1949, après la guerre, les Jeux Internationaux des Sports Silencieux se transforment en Jeux Mondiaux des Sourds et les Malentendants. Ils se positionnent dans le calendrier un an après les Jeux Olympiques des valides.

Puis, le Comité International des Sports Silencieux change de dénomination pour se nommer ICSD ou International Committee of Sport for the Deaf. Il s’agit de l’instance représentative au niveau mondial. Pour l’Europe, l’instance s’appelle EDSO ou European Deaf Sports Organization. En 2001, l’ICSD est définitivement reconnue comme fédération internationale à valeur olympique par le Comité International Olympique (CIO). Les Jeux Mondiaux pour les Sourds et les Malentendants deviennent les Deaflympics.

En France, nous avons d’un côté, la Fédération Sportive des Sourds de France qui rencontre des problèmes financiers et de l’autre, le gouvernement qui souhaite avoir un seul interlocuteur pour les sportifs handicapés. Ceci aboutit en 2008 à l’intégration de la FSSF à la Fédération Française Handisport (FFH). En 2009, la délégation française, forte de 48 athlètes, défile au Summer Deaflympics de Taïwan sous la bannière « FFH ».

 

Et le tennis dans tout cela ? Malgré un nombre de sportifs sourds relativement limité dans ce sport, les résultats sont au rendez-vous ! En 2008, nous revenons des Championnats d’Europe avec 3 médailles d’Argent (simple hommes, double hommes et double mixte) et 1 de Bronze (double dames). En 2009, pour les Deaflympics, ce sont 2 médailles d’Or en simple hommes et double hommes. En 2011, lors de la Coupe du Monde par Equipe en Turquie, l’équipe de France Homme revient avec la médaille de Bronze.

 

En résumé : incitons les sourds et malentendants qui souhaitent faire du sport à en faire. Ce, quel que soit l’âge ou le niveau. Surtout, si parmi votre entourage, des personnes souhaitent faire de la compétition, qu’elles n’hésitent pas à prendre une licence FFH pour, peut-être, participer aux compétitions avec d’autres sourds et malentendants.

 

Pour aller plus loin sur le dossier :

        le blog du Tennis S&M : http://surditennis.e-monsite.com/

        le site de la FFH : http://www.handisport.org/index.php

        le site de l’EDSO : http://www.edso.eu/

        le site de l’ICSD : http://www.deaflympics.com/news/

 

                                                                                Valérie Caillaud

 

TEMOIGNAGE

 

            C’est à l’âge de 34 ans, avec l’apparition d’acouphènes, que je me suis rendue compte, que quelque chose était défectueux dans mon audition, et que, malheureusement, j’avais hérité de la surdité de mon père (sourd dès l’âge de 20 ans).

            L’ORL que j’ai consulté à l’époque a confirmé que j’avais des « oreilles de tirailleur » (sic) et une dégénérescence de l’oreille interne évolutive, qui ne devait en principe pas trop évoluer avant la ménopause (prédiction qui, elle, ne s’est pas réalisée !).

           

            Dès 38-40 ans, il m’était difficile d’assurer parfaitement mon métier de professeur d’anglais, si ce n’est en étant « mobile » en cours, c’est-à-dire en m’approchant au plus près de l’élève prenant la parole, et en usant (et abusant) du mensonge qui consiste à faire croire que si je ne comprends pas c’est que l’élève parle (forcément !) un anglais défectueux.

            Je suis aussi devenue naturellement forte en lecture labiale et supplémentation mentale (ou devinette !), mais à 40 ans j’ai dû envisager un appareillage.

            Après des essais infructueux de contours d’oreilles, car la perte auditive est « en pente de ski », j’ai été orientée vers le professeur Truy à Edouard Herriot, pour la pose d’un implant Symphonix (implant électromagnétique d’oreille moyenne).

           

            L’implant a été une révélation : pour la première fois, j’entendais les oiseaux, ou les avions. Contrairement aux contours d’oreille, il ne s’agit pas d’amplification, mais « d’élargissement » du champ auditif.

            Ce premier implant m’a permis de tenir encore quelques années devant mes élèves, mais 4 ans plus tard, j’ai demandé la pose d’un 2eme implant, car ce n’était pas suffisant pour situer un élève qui me parle, sans que je le regarde, par exemple. Malheureusement, soit l’oreille était déjà trop faible, soit il y a eu un problème dans la pose même de l’implant ( à l’heure actuelle, je n’en sais toujours rien), mais mes espérances par rapport à cette deuxième opération, ont été déçues.

            Les difficultés dans mon travail n’allant qu’en s’accroissant, et grâce au soutien indéfectible d’amis qui m’ont aiguillée dans ce sens, j’ai demandé une mise en invalidité, pour pouvoir travailler à mi-temps, ce que j’ai obtenu en septembre 2010. J’avais essayé tout ce que je pouvais auprès du Rectorat de l’Académie, pour une solution alternative (reclassement, allègement de service pour handicap…), rien ne m’a été accordé. La seule chose que le premier médecin du travail consulté il y a dix ans m’avait conseillé de faire c’était d’envisager peut-être d’enseigner à des enfants sourds !! Véridique !

           

            Ce que cette expérience m’a appris, c’est que lorsqu’on devient sourd, il faut se débrouiller seul, ou à l’aide de proches, ayant été dans le même cas. Il est en effet illusoire de penser, surtout dans la fonction publique, qu’un quelconque « responsable handicap » à l’académie sache, ne serait-ce que l’existence du Fonds d’aide au personnel handicapé (FIPHFP) qui finance en partie les prothèses auditives.      -;-,

            Je suis très reconnaissante à cette amie, membre de l’ALDSM, qui m’a fait profiter de sa propre expérience. Elle m’a permis, en me mettant sur la bonne voie, de continuer à exercer mon métier, que par ailleurs j’aime beaucoup, sans que la concentration qu’il me demande du fait de mon handicap, ne m’épuise.

           

            Je suis à la disposition de n’importe quel adhérent de votre association, pour des questions concernant l’implant d’oreille moyenne) ou la procédure de mise en invalidité.

Bien amicalement.

                                                                                          Geneviève Schiehl (professeur d’anglais)

 

Votre courrier

Plusieurs de nos adhérents signalent des problèmes avec le sous-titrage des émissions télévisées. J’attire votre attention sur le fait que, depuis le passage à la TNT, les techniques ont changé : on n’utilise plus « 888 », on peut généralement obtenir le sous-titrage de toutes les émissions où il est présent, à condition de l’activer une fois pour toutes. Pour cela, il faut consulter le mode d’emploi de son téléviseur (voir « options »).                 

                                                                                                                    Nicole Leitienne

Rappels :

 

– La MDPH a mis en place un accueil spécifique pour les personnes sourdes et malentendantes, les mardi matin et jeudi après-midi.
Les personnes pourront prendre rendez-vous en adressant un mail à Monsieur REVON (romain.revon@rhone.fr) qui assure cet accueil (en précisant sa demande).

Monsieur REVON fixera un rendez-vous par retour de mail.
Tous les rendez-vous se déroulent à la MDPH, 23 rue de la Part Dieu, Lyon 3.

 

– Pour notre réunion de janvier, nous reprenons le programme de l’an dernier : rencontre amicale autour de jeux de société, puis nous tirerons les rois. Venez nombreux !

 

– Pour la réunion de février, après une courte séance de lecture labiale, Monsieur Aurélien Charbey, responsable adjoint de l’enseigne « Bouche à oreille », viendra au local nous faire une présentation de matériel (téléphones, détecteurs des sonnerie, de fumée…)

 

– L’information prévue par le service du Professeur Truy, à l’hôpital Edouard Herriot, sur les implants aura lieu un lundi soir à 18h, fin janvier ou en février. La date vous sera donnée dès qu’elle sera fixée.

 

CONGRES du BUCODES

 

            Au niveau national,le congrès du Bucodès-SurdiFrance se prépare. Il aura lieu le samedi 31 mars 2012 à Angers, sur le thème :  » Troubles de l’audition : quelles solutions ? « . Ce congrès permettra l’émergence de nouvelles décisions nationales pour la défense des malentendants. Merci à tous ceux qui y participeront.

 

 

STAGE ANNUEL de LECTURE LABIALE par l’ARDDS

 

            L’ARDDS (Association de Réadaptation et de Défense des Devenus Sourds) organise,

en août 2012 à Strasbourg, deux stages de formation et d’entraînement à la lecture labiale d’une semaine chacun :

du vendredi 17 au vendredi 24 août

– du samedi 25 au samedi 1er septembre.

Ces stages sont destinés aux devenus-sourds et aux malentendants  peuvent accueillir également des orthophonistes et des élèves-orthophonistes intéressés par l’apprentissage de l’enseignement de la lecture labiale.

Des précisions et un bulletin d’inscription vous seront donnés dans le prochain « 6 Millions de Malentendants » et la prochaine « Sourde Oreille »

 

Cotisation

 

              Merci à tous ceux qui nous ont adressé leur cotisation, 23 €, pour 2011-2012, et un grand merci à tous ceux qui ont ajouté un don.

              Merci encore par avance à ceux qui s’en acquitteront rapidement, et n’oubliez pas que vous pouvez vous abonner, pour un an, à la revue « 6 Millions de Malentendants », en ajoutant 14 € sur le même chèque à l’ordre de l’ALDSM, 

adressé à Nicole Leitienne, 21 B avenue du point du jour, 69005 Lyon

Nous sommes dans l’obligation de vous signaler que, sauf demande particulière, la Sourde Oreille ne sera plus adressée à toute personne n’ayant pas réglé la cotisation au 31 mars.

 

* * * * * * *

Nous avons appris récemment le décès de Monsieur Pierre Lavigne à l’âge de 92 ans, un très ancien et fidèle adhérent. Nous présentons nos sincères condoléances à son épouse.

 

PROCHAINES REUNIONS : les samedis suivants à 14h30 

21 janvier : rencontre amicale autour de jeux, puis nous tirerons les rois.

18 février : intervention de M. Aurélien Charbey (voir page précédente)

17 et 18 mars : stage de lecture labiale au Domaine Saint Joseph.

21 avril : repas au restaurant « La Pataterie », à Lyon 7ème (précisions prochainement)

Permanences des lundis 14h à 16h : 6 février, 5 mars, 2 avril…

 

 

week-end de lecture labiale de mars :

            Les détails ont été donnés dans la « Sourde Oreille » du mois de décembre. Si vous avez besoin de renseignements complémentaires, n’hésitez pas à les demander par courriel à                                            aldsm69@gmail.com  ou par courrier postal.

 Merci de vous inscrire au plus vite, pour faciliter l’organisation, à l’aide du bulletin suivant :

 

« ……………………………………………………………………………………………………………….

 

 Stage de lecture labiale des 17 et 18 mars 2012 :

 

NOM: ………………………………………………              PRENOM………………………………………….. ADRESSE……………………………………………………………………………………………………………….

Participation aux frais (32 € pour les deux jours) :……………………………………..

Je prendrai (rayer les mentions inutiles) : – le repas de midi, le samedi :………..13 €

                                                               – le repas de midi, le dimanche :……. 13 €

Montant du chèque : ………………..

Je désire retenir une chambre : simple ou double  (ces éventuelles nuitées seront réglées directement au Domaine Saint Joseph)

Veuillez adresser votre bulletin d’inscription avant le 15 février 2012en y joignant le chèque à l’ordre de l’ALDSM, CCP : 2994 44 F LYON et adresser le tout à :

 

Françoise HOSTEIN, 105 rue Duguesclin,  69006 Lyon

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